41 ___ Sol > Santé / Humicides 4Ns 4iH

ARN : Advenue du Réel en Nos vies

• Ignorant ce qu'est la vie inventée par les virus
• nous voulons folie collective éradiquer un virus.
• Les médecins de terrain et biologistes
• savent que ce n'est heureusement
• ni possible, ni souhaitable.
• Les médecins d'hôpitaux
• et chercheurs de labos de pays riches
• s'y attellent pourtant en vue non pas de tuer un virus,
• mais plutôt préserver la suprématie économique de leurs pays :
• l'hôpital ne peut pas traiter tous les cas
• et l'économie a besoin de travailleurs.
• Ils et elles cependant ne disent rien des vraies raisons,
• ni les tenants ni les aboutissants.
• Il s'agit  bien d'un état de guerre contre un virus
• avec toutes les conséquences afférentes
• sur la santé psychique des humains.
• Le virus vaincra mais les personnes qui ont quelque pouvoir
• dans la sphère de matière
• jugent qu'il y a lieu de le combattre néanmoins.
• Le paradoxe de cette guerre contre un fragment d'ARN
• est que les résistants & résistantes
• sont celles et ceux qui se refusent à le combattre,
• le sachant par avance ordonnateur de l'état du monde.
• Elles et ils placent leur foi en d'autres sphères
• que la seule matière.

(Ce texte fut écrit au cours de l'épidémie covid-19 où l'on vit l'emploi massif de vaccins confectionnés à partir d'ARN viral et employés sans avoir auparavant effectué les tests indispensables d'innocuité.)

Non-faire ou action sans désir de  jouir du fruit de l'acte.

les quatre volets de la santé : physique (5) psychique (4) causale (2) sociale (3)

***

• marssfarm 09.01.22 : Eux & elles-mêmes feignent d'y croire. *

La symbolique du caducée rejoint celle de la kundalini & des 3 nadis principaux ida pingala & sushumna. Dans les descriptions anciennes d'Inde & de Chine, les flux de l'énergie vitale étaient la clé de la santé dans les 3 sphères physique mentale & causale, selon l'observation que ce qui distingue un être vivant d'un cadavre est le souffle vital ou esprit.

En occident, la notion de santé globale tant physique que mentale ou sociale & relationnelle, étant d'une part trop complexe & d'autre part demandant forcément ascèse ou pour le moins discipline, fut abandonnée au profit d'une théorie de molécules pouvant êtres décelées, mesurées, observées, analysées, comparées, reproduites, imitées. Nous ne serions que de la matière en fin de compte. La joie ne serait qu'une hormone. La tristesse itou. Le monde entier ne serait que matière...

C'est à l'évidence faux : l'argent n'a de valeur que celle que nous lui accordons & l'amour conditionne nos vies absolument. Mais les gens se prétendant rationnels qui traitent de science, s'affirment abstraits de ces valeurs qu'ils jugent triviales - l'argent & l'amour entre bien d'autres.

Nés en la classe dominante, ils & elles font montre de mépriser l'argent. Issus de familles solides, ils & elles font montre d'être affranchis des liens entre les êtres. La réalité de leur vie est tout autre : ce qu'ils & elles professent n'est qu'une théorie, la théorie d'un monde qui ne serait que matière.

Mais le discours se tient & de ce fait beaucoup y croient. *

• Ardaya : Les virus, les bactéries, existent depuis la nuit des temps; quant aux covid pas si létaux que ça, contrairement à ce qu'ils disent, comme tous virus peut être létal si on a des comorbidités... Prenons la grippe qui peut être fatale à une personne âgée, ou même à une personne ayant de l'asthme ou autre...

*to edit

Nous apprîmes au berceau à déféquer et uriner dans de l'eau potable (4) au mépris du fait hautement spirituel ancien fondateur de toute civilisation (1) culture (2) savoir (3) organisation sociale (5) que les 5 éléments sont la 1ere réalité juste après Dieu ou l'Esprit (1). On parle en Inde des saints cinq. Du point de vue de l'évolution biologique cette praxis évoque un retour au stade poisson. Les poissons, 1ere forme de vie animale complexe, respirent mangent defèquent et procréent dans ce milieu unique la mer (4). Les mammifères pour leur part respirent l'air (2) mangent des plantes (3) et procréent (1) et defèquent sur la Terre (5). Il est urgent de revenir pour le moins à ce stade (5) avant de pouvoir devenir humains (1) ensuite.     (4Ns - Nourrir le Sol > Santé des Plantes : règle 4)

• la limace Avatar et reine de l'écosystème  /  infirmière et boulangère

On dit le lion roi des animaux parce que par sa prédation il assure la sélection des populations. Les prédateurs (1) attaquent par opportunité

1. les jeunes imprudents (2)
2. dont la mère est inattentive (3)
3. ou les individus trop vieux (5)
4. ou malades (4).

La sélection ainsi s'opère tant sur le caractère que le physique des individus chassés. Dans le monde végétal la même fonction est opérée par les limaces et escargots. Ces animaux

• - dont les yeux sont partout et la langue tranche comme celle de Dieu -

dévorent toute feuille affaiblie et de ce fait la proie des cryptogames (4). Les cryptogames sont en fait leur vraie nourriture. Lorsqu'une plante trop jeune n'a pas déjà formé de mycorhizes, ses feuilles sont fragiles : sans fungi associé à ses racines, d'autres fungi colonisent la surface de ses feuilles.

• Ainsi les limaces et escargots opèrent une sélection végétale constante, sans répit ni pitié.

Nous les craignons parce que nous aimons surtout semer et planter des plantes exogènes, étrangères. On ne voit pas de limace par exemple sur une feuille de pissenlit ni sur celle d'un jeune arbre. Et les escargots ne mangent que les feuilles d'arbres introduits lorsque peu ou pas déjà adaptés au lieu nouveau : ils ne grignotent pas celles des arbres autochtones ni celles de ceux très à l'aise (1).

Un maraîcher, une maraîchère vendent des salades et des choux, pas des pissenlits ni du plantain. Et dans leur stade juvénile - avant d'être mycorhizées - les plantes introduites, étrangères au milieu sont très fragiles (4). Et le danger est considérablement aggravé lorsque la plante nouvellement germée se trouve très exposée sur une planche parfaitement désherbée (2).

• Les solutions qui s'offrent sont par exemple de mélanger au terreau de semis un peu de terre contenant possiblement des spores de mycorhizes.
• Puis planter les jeunes plantes dans un couvert EVA préalablement coupé (4).
• Pour les graines assez grosses telles les céréales et fabacées, on pourra les semer dans un EVA non coupé (3).
• Pour le semis de petites graines telles les carottes et chicorées, il faudra désherber une bande étroite à cette fin (2).

Si le lion est le roi des animaux parce qu'il règle en dernier contrôle, en dernier ressort le bon fonctionnement de tout l'écosystème en garantissant une haute sélection des populations animales,

• il est lors juste de dire que les limaces sont ses reines parce qu'elles accomplissent la même fonction à l'égard
• des plantes, des arbres, des mycorhizes du sol et des pathogènes fongiques.

Un ciel ne pleut pas que les larmes de ses dépressions atmosphériques.

• Ici il pleut souvent de jeunes lombrics épigés d'une longueur entre un et cinq centimètres. Nous les trouvons dans des seaux disposés pour recueillir de l'eau pluviale au sud et à l'ouest - c'est à dire au vent de pluie - des petits bâtiments ou comme sur la photo sous le débordement d'une gouttière. Ils peuvent vivre dans l'eau quelques jours tant que sa température demeure disons entre 2 et 18°C. Souvent nous recueillons l'eau pour arrosage et reversons les vers vers la terre.

Les poussières sont considérées sales dans une habitation, mais au sol elles sont le meilleur fertilisant, contenant tous les nutriments nécessaires aux plantes. Les  meilleurs sols sont de nature détritique : formés sur les limons des cours d'eau, les moraines glacières ou mieux encore : les limons éoliens. Le vent et l'eau ainsi fertiliseront le sol à condition que des arbres soient présents - et avec un levier d'action moindre cependant en proportion de leur hauteur, les plantes plus basses et les herbacées.

1. Les racines (5) ouvrent le sol pour que l'air (2) et l'eau (4) y entrent.
2. Les troncs et branches freinent les vents (2) pour que les poussières se déposent (5).
3. Le feuillage attire les pluies en cas de sécheresse (4).
4. L'évapo-transpiration (4) recrée un mouvement d'air (2)  lorsque l'anticyclone persiste à persister.
5. L'humus (3) brut né de rameaux est le plus formidable capteur d'eau totalement disponible (4).  L'humus de surface protège (5) et réchauffe (3) la Terre.

Nous avons en France souvent désormais des pluies nées du Sirocco saharien dont le limon ocre teinte les pare-brise. Lorsqu'elle vient de loin, cette poussière charrie la terre radioactive de Reggane où le grand Charles ordonna bien des essais de bombes nucléaires.

1. Cet envol de la poussière des déserts est un envoi,
2. un transfert du plus précieux loess
3. depuis les régions sans arbres aux sols sans humus
4. vers des régions arborées et agraires.

Une part des poussières tombent dans les océans pour y fabriquer dans les abysses, des roches sédimentaires nouvelles à devenir continents dans un milliard d'années.

1. Les arbres attirent les nuées (4),
2. freinent les vents (2),
3. empêchent le ravinement (5),
4. emplissent les aquifères (1).

Sans arbres même le peu de sol qui est, s'en va, s'envole (3).

• Matyah 25.29 : Oui, à qui a, il est donné, et il surabonde. Mais à qui n'a pas, même ce qu'il a lui est pris.

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printemps vert (1) & automne brun (2)

Dans ce potager extensif les herbes spontanées ont leur place. Le plus souvent les jardins montrent un grand gazon tondu jour & nuit & dans un coin un petit potager désherbé nuit & jour. Ici l'option inverse est proposée. Si nous coupons l'herbe en foin nous pouvons l'utiliser en paillage fertilisant. Le produit des tontes en revanche coûte beaucoup en temps, énergie, dépense & nuisance  & est de peu d'usage.

• AM : Utiliser la tonte du petit carré de pelouse à mettre sur les plantes du jardin. Il n'y a que des avantages pour ce dernier.

Oui. C'est l'option d'un petit carré de gazon à côté d'un potager. Le produit de la tonte est riche en azote - C/N faible - & de ce fait très fertilisant.  En revanche si on a un grand jardin, on peut y ouvrir (comme sur la photo) un potager extensif ou laisser monter l'herbe d'une aire enherbée pour l'utiliser après fanaison comme paillage.

L'azote & le carbone sont complémentaires. Nous pouvons si la taille du jardin le permet, selon le besoin fertiliser plus avec des tontes courtes ou à l'inverse pailler avec de l'herbe montée en foin & ainsi stocker de l'humus.  L'intérêt du foin par ailleurs sera d’approfondir le sol au lieu d'où il est prélevé, de favoriser la diversité végétale, de nourrir la faune, la beauté de l'herbe, une meilleure rétention de l'eau, etc...

Le rapport carbone sur azote ou C/N est un indicateur de la capacité d'un produit organique à se décomposer plus ou moins vite. Lorsqu'une plante ou un amendement organique est déposé au sol, il est dégradé par la faune du sol d'abord, puis les micro-organismes. Or ceux-ci ont besoin d'azote pour leur constitution. En gros le CArbone représente les CAlories, l'énergie & l'azoTe apporte la nuTrition, la strucTure, le muscle des êtres du sol.

• Si le C/N de l'amendement est supérieur à 25, il y a beaucoup de carbone par rapport à l'azote. Les micro-organismes vont puiser dans les réserves du sol au lieu d'en libérer. C'est le phénomène de faim d'azote.
• A l'inverse, si le C/N est inférieur à 25, les micro-organismes vont libérer l'azote en excès, à disposition des plantes.

Par exemple le C/N des résidus de paille est très élevé (environ 100), donc sa dégradation consomme de l'azote.  Le C/N des couverts végétaux au début de leur croissance est bas mais il augmente à mesure de leur maturité.

• Pour une bonne minéralisation, le couvert doit être coupé jeune ou comporter davantage de fabacées.
• A l'inverse pour accroître la teneur en humus du sol on le coupera plus tardivement.

C/N bois ou carton: 200 à 500 / BRF, feuilles, paille: 50 à 100 / Fumier: de l'ordre de 20 / Végétaux verts: 5 à 10 / Urine: 1.

Pour comprendre la complémentarité azote carbone nous pouvons regarder les saisons.

1. La production végétale avant la fenaison de juin, avant l'équinoxe milieu de la saison lumineuse, contient plus d'azote N.
2. Ce qu'elles produisent après, plus de carbone C.

 

1. Le printemps (1) de février à avril est la saison verte, le temps d'un C/N bas qui caractérise tout ce qui est jeune. Les déjections des herbivores qui mangent l'herbe printanière sont riches d'azote encore plus concentré.
2. L'automne (2) d'août à octobre est la saison brune. Ce qui retourne lors au sol, les pailles, les feuilles, le bois, a un C/N moyen ou haut. C'est la maturité. Les productions végétales d'automne sont moins nourrissantes pour les herbivores.

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Une "maladie" est un phénomène de régulation.

• Ce que l'on nomme maladie est un phénomène de régulation.

Les chênes pédonculés Quercus robur - english oaks - parurent pimpants au long de 9 mois d'une pluie continue en 23/24. Faut-il relier cette vigueur sous le déluge au fait que le genre Quercus est originaire de Bornéo ? Mais ce juillet, la mousson de sud-ouest allant continuant, bien que désormais seulement par vagues, leur feuillage se couvre d'oïdium.

• L'excès d'eau permit une exubérance tropicale tout d'abord,
• mais en même temps provoqua un lessivage du sol de ses minéraux.

Le cas est typique : aller trop vite nous expose à la maladie (4), l'accident (5) ou la dépression (3). Et les plantes aussi obéissent à cette règle d'un équilibre, d'un point moyen vers lequel tout tend. Nous assistons aux conséquences induites par un phénomène El Niño de 11 mois, de juin 23 à mai 24.

• El Niño en sa configuration normale ne dure qu'une saison. Cette surchauffe (3) du plus grand océan (4) de Gaïa (5) augmente son évaporation et la vapeur d'eau est de loin le plus puissant gaz à effet de serre. C'est ainsi que tous les records de température mondiale sont battus cette année.

Ici l'hiver fut inexistant et l'année est plutôt fraîche à cause de l'épaisse couverture nuageuse. Il n'empêche, the northern red oaks - les chênes rouges d'Amérique - exultent, produisant des pousses dignes des tropiques, de la Bornéo Pacifique.

• Ce que nous nommons maladie est un phénomène de régulation. Le climat change rapidement et la végétation en suivra le mouvement.

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• Frênes, ormes & châtaignier : arbres précieux surexploités.
• Frênes, ormes et châtaignier : des arbres précieux mis en danger par surexploitation.

Florence le 24.05.2024 :

• Bonjour, Les frênes seraient menacés à terme (champignon, insecte, ou les deux, je ne sais plus ce que j'ai pu entendre). As-tu des informations à ce propos ? Merci, bonne journée.

Merci Florence du commentaire. Les frênes sont atteints de chalarose depuis trente ans.

• On voit des très jeunes, des repousses de cépées ou des extrémités de branches sécher dans les parcs et forêts.

Le cas d'arbres entiers morts reste exeption. Pendant la sécheresse extrême de l'an passé les frênes se sont montrés très résistants, demeurant très verts, bien que réduisant leur croissance en hauteur à cause du manque d'eau. Sous le déluge de cette année ils adoptent étonnamment la même tactique de pousses drues mais courtes et avec débourrement tardif. Les sujets ayant prospecté tout le profil du sol disponible l'an dernier eurent un comportement très particulier, produisant abondance de samares mais en conservant les grappes dont les fruits secs ailés se libèrent depuis un par un au gré des vents : cela permet une multiplication à l'infini des lieux et des dates de semis.

• Le frêne est un arbre exigeant en eau et minéraux. C'est pourquoi il a un enracinement en faisceau et des graines ailées : il ne repoussera pas au même endroit. Il peut exceptionnellement drageonner. C'est un pionnier comme toutes les espèces à graine mobile. Les frênaies futaies sont rares et forcément de surface limitée parce qui si l'arbre s'adapte à tous les sols, il ne croît vite qu'en sol fertile. On en a observé dans des forêts d'Alsace et dans le pays des étangs en Lorraine.

La maladie des frênes fait penser à la graphiose qui extermina presque les ormes des haies. En Limousin l'orme était très présent dans les haies de bocage et son dépérissement offrit un prétexte supplémentaire à l'arasement des talus aux lieux de pente moyenne. Il existe des survivants qui devinrent résistants au champignon mortel dans quelques haies taillées court et des talus où les interventions humaines sont difficiles à cause de la forte pente - ce que Gilles Clément nomme le tiers-paysage : ni agricole, ni autrement anthropisé. L'orme présente un avantage sur le frêne en ce qu'il se multiplie facilement par drageons. Mais dans le cas d'une épidémie, ce mode végétatif de multiplication devient un écueil parce qu'il ne recombine pas la génétique. Les deux essences ont une écologie commune :

1. poussant bien en sols profonds, frais, drainés, fertiles - agricoles pour tout dire -
2. acceptant la taille en trogne,
3. et se déplaçant au truchement de samares ( fruits secs ailés).

Tous deux étaient du fait de ces caractères les piliers du bocage, préférés aux chênes trop voraces en eau à la saison chaude. Les frênes étaient en montagne taillés en arbres d'émonde : on en gardait le tronc, prélevant les branches en fin d'été pour faire soudure, servir de fourrage quand l'herbe manquait et sans entamer le stock de foin.

• Le frêne élevé a cependant des atouts supplémentaires en sa parenté : il a des cousin méridionaux, l'orne ou frêne à fleurs, le frêne du midi, l'olivier, les lauriers, jasmins, Forsythia, lilas, troènes qui sont tous des arbres très robustes ayant appris à supporter les tailles. L'aire de répartition de Fraxinus exelsior s'étend de la Grèce à la Russie et de l'Espagne à la Turquie. Il fut introduit en Nouvelle- Zélande, aux USA, au Canada. Il s'adapte à tous les sols, divers climats et compte de nombreuses sous-espèces répertoriées. Il adore la lumière mais supporte une demi-ombre. Et c'est aussi un montagnard jusqu'à 1500 mètres en France. L'immense pool génétique que cette aire si vaste suppose est un grand facteur de survie de l'espèce.

L'arbre est trioïque (sujets mâles, femelles & hermaphrodites), médicinal, comestible. Il existe enfin beaucoup d'autres frênes en Asie et Amérique. La chalarose apparut d'abord sur le frêne de Mandchourie.

• Ce pathogène fait penser à l'encre des châtaigniers : un cryptogame qui affaiblit l'arbre - et de ce fait représente un enjeu économique important - mais sans le tuer toutefois. Pour clore la question il faut ajouter que les frênes en Amérique du nord sont affectés par un insecte.

Le cycle vers l'équilibre se déroule ainsi :

1. les perturbations climatiques extrêmes (3) affaiblissent les plantes et arbres
2. qui en conséquence se trouvent attaqués par des pestes (4)
3. et en réaction augmentent leur production de semence (2)
4. en vue d'inventer des résistances au climat nouveau et aux maladies
5. et à fin de se déplacer (1) vers des points plus propices (5).

Pour qu'une espèce soit en danger il faut 5 facteurs humains combinés concomitants interactifs :

1. monoculture (2),
2. exploitation intensive (3),
3. tailles excessives (4),
4. appauvrissement génétique (1)
5. et artificialisation du milieu (5).

Les ormes en furent décimés - mais quelques sujets survécurent (et désormais son espèce majestueuse revient discrètement dans les haies basses - un roi arbres redevenu buisson, un grandiose se faisant modeste pour échapper aux coupeurs de bois en quatre.) Les châtaigniers en souffrent. Les frênes ne sont pas en danger car leur pollen et leurs graines ailées sont capables de traverser de vastes distances. L'espèce ainsi garde son génie propre. Elle ne se laissera pas domestiquer. Elle est le zèbre des arbres.

*

• Florence le 31.05.24 :  Merci de ce long développement, à distance pesée des sourdes craintes parfois émises comme par plaisir de faire peur et avoir raison (ce que j'avais retenu dans une forme de malaise à l'origine de ma question).  La confiance doit rester avec la conscience des risques et misères réelles. En Bretagne, le frêne continue de prospérer, pour ce que je constate à proximité. C'est un très bel arbre ! Et je vois toutes ses qualités avec ton texte. Merci beaucoup!
• marssfarm : En ce juin 24 les frênes amorcent leur deuxième pousse - celle d'été - avec verdeur vigueur valeur vivacité et haute vibration.
• le 03.10.2024 : Je t'invite à regarder mes vidéo sur la ronce et l'ortie; sinon merci pour tes explications. La concentration est le premier pas vers la méditation. C'est vers quoi je marche en ce moment : se concentrer sur ce qui compte car le temps de la vie est court. Benincasa hispida courge cireuse ashgourd black pepper honey 

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Appliquer le mode "bio" à soi-même.    25/07/2022    11/02/2025

L'agriculture de jadis sélectionnait les plantes et animaux ensemble

1. d'abord pour leur résistance
2. et ensuite seulement pour leur capacité de production en un milieu donné.

Ce mode perdure chez les paysans et paysannes les plus intègres en mode biologique. Il se fait somme toute naturellement,

1. avec lenteur, collectivement - avec échanges d'idées, observations, semences et animaux -
2. de manière empirique, avec intervention humaine modeste,
3. la force de sélection principale étant appliquée par le terroir - climat, sol et culture humaine.

Les méthodes modernes insistent sur la production au détriment de la résistance faite de plasticité et d'adaptation au milieu.  Cette sélection contre nature vise à produire d'immenses populations

1. trop homogènes, dont les individus sont des clones les uns des autres,
2. inadaptées au milieu naturel, et à cette fin
3. cultivées élevées en des conditions à cette fin artificiellement identiques, homogénéisées,

Ensuite pour limiter les problèmes inévitablement générés par cette sélection inverse, on fera emploi des chimiques

• trois "cides" / biocides / humicides (1)(2)(4),

plus des antibiotiques et vaccins (4).

Il est somme toute logique d'appliquer à nous-mêmes ce que nous appliquons aux plantes de culture et animaux d'élevage.  La limite de cette analogie sera que par métaphore nous devenons un troupeau dont les politiciens politiciennes sont les bergers et bergères.  Autrement dit, nous nous réduisons nous-mêmes à une dimension physique, corporelle, matérielle (5),

• négligeant la force vitale, spirituelle, causale, morale, amoureuse, proprement humaine 1).

Appliquer le mode ancien ou biologique à soi-même consiste à

1. ne pas se faire vacciner (5),
2. manger une nourriture saine (3),
3. vivre en un milieu naturel (2),
4. travailler raisonnablement sans aller au-delà de ses forces (3),
5. ne pas se droguer (1),
6. méditer (0)
7. et en cas de maladie,
   1. se reposer (5),
   2. modifier sa pratique (4),
   3. rechercher les simples médicinales (4)
   4. modifier son alimentation (3)
   5. jeûner (1)
   6. prier (2)
   7. et attendre (00).

Lorsque nous ferons ainsi le budget maladie du pays ira diminuant.

Ces 13 composants forment un tout à ne pas dissocier.  Nous allons ici les scruter plus précisément.

1.  Selon le mode de vie dominant de ce jour, les vaccins sont utiles. La vaccination contre la langue bleue du mouton - la fièvre catarrhale ovine - fut rendue obligatoire il y a quelques années. Bien des petits éleveurs en mode biologique étaient parvenus par une sélection attentive à éliminer cette maladie de leur troupeau & trouvèrent de ce fait cette obligation préjudiciable puisqu'elle niait & risquait d'annuler tout leur beau travail, leur effort. Les vaccins offrent une mesure d'urgence. Ils permirent de presque éradiquer par exemple la poliomyélite. Mais d'autres maladies surgissent & surviendront. Faudra-t-il se vacciner contre toutes? La réponse confine à l'absurde.
2. Nous pouvons ce jour déjà distinguer deux types de nourriture. Dans les grandes plaines fertiles on trouve les grandes productions usant d'énormes machines & des biocides humicides. Leur objet est de produire surtout des calories au moyen de quelques espèces de céréales & oléagineux. Les sols de ces grandes plaines sont érodés & leurs nappes phréatiques polluées par ces pratiques, mais à ce jour ces deux questions tendent à ne pas préoccuper les politiques. Une érosion d'un millimètre par an d'un sol profond de plusieurs mètres est une question ignorée par 99.99% des humaines & humain parce qu'elle ne se posera avec acuité que dans un siècle. Et l'idée dominante est que la pollution des nappes pourra trouver une solution (hydrique) par des systèmes de filtration de l'eau destinée à être bue.
3. ...

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• Orwell le 26.07.2022 :  On se drogue depuis la nuit des temps !  Le vaccin a permis d'éviter des millions de Capitaine Crochet !  Quand à vivre en milieu naturel à dix milliards d'habitants sur Terre, va falloir dire comment !  Et ce n'est pas avec les simples qu'on soigne un cancer !  Vous êtes une secte !

marssfarm : En France quand on pense différemment de ce qui est enseigné à l'école publique et dont la propagation est continuée dans les mass-media, celles et ceux dont la pensée fut formatée par ces lieux de formatage, le critiquent, le dénoncent comme une pensée sectaire.

Les religions sont dit-on des sectes qui ont réussi.  Et le scientisme ou le laïcisme sont des formes de religions sans Dieu.  George Orwell parla très justement de ce formatage par Big Brother et son armée de "publicitaires"  propagandistes avant le terme.

Tout ce que vous dites est vrai : "Le vaccin a permis d'éviter des millions de décès."
La moitié des humains aujourd'hui vivent un peu à l'image de leurs animaux d'élevage en batterie - poules, porcs, canards - en milieu artificialisé.  Mais si l'on y regarde mieux, les espaces de démographie à très faible densité sont sur Terre immenses.  Certes ils disposent pour la plupart

1. de climats froids ou à l'inverse arides avec
2. pour une part de ces lieux, des sols squelettiques ou pauvres

- tandis que les sols les plus fertiles des vallées et plaines alluviales furent en bonne proportion bétonnés, goudronnés.  Mais la permaculture -pour prendre la pratique de fertilisation intense la plus connue - est claire en ce que ces deux point sont nullement un obstacle à une production de nourriture.  Il serait donc possible à "dix milliards d'humaines et humains de vivre en milieu naturel". Bien que ce ne le soit pas ce jour, car cela demanderait demandera un virage radical en nos pratiques agraires, modes de vie et pensée.
 
"Ce n'est pas avec des simples qu'on soigne un cancer."  En cela vous avez tout-à-fait raison.  On le soigne éventuellement par la combinaison de tous les points cités plus haut et avec une réussite inférieure à 100%.  Car nous humains ne sommes pas immortels dans ce corps physique.  Notre immortalité est d'un autre ordre.

• "Les humains se droguent depuis toujours."  Peut-être est-ce vrai.  Je n'y était pas, de mémoire.  Mais le niveau atteint ce jour est trop élevé.  Et il faut distinguer entre boire par exemple du café et fumer quoi que ce soit.  La fumée elle-même est un grand toxique.  En règle générale, les drogues finissent par avoir au-delà d'un seuil critique l'effet inverse de ce qui était recherché.  Ensuite lorsqu'on va au-delà encore, elles nous rendent addicts et finissent par nous détruire.  Sigmund Freud en tant que médecin usa de la cocaïne et la préconisa à tous - jusqu'à s'apercevoir assez vite de son effet délétère.
  
  Même le mot "secte" est plutôt positif si l'on prend l'acception du terme comme "un groupe de personnes pensant dans une même direction différant de la doxa courante".
  
  Merci de ce commentaire si positif.  L'objet de cet article était de souligner l'incohérence logique qu'il y a se soigner par des médicaments tout en prêchant que toute l'agriculture pourrait, devrait être "biologique".  Il s'agit de rechercher la cohérence cognitive, accorder à l'unisson pensée, parole et action, appliquer à soi ce que l'on professe croire.

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Pour des jardins et des corps humains en mode biologique    03/02/2024

Dans les jardineries on achète facilement les 3 humicides biocides :

1. désherbants (2)
2. et traitements contre les insectes (1)
3. et maladies (4),
4. ainsi que des engrais de synthèse (3).

Et par observation nous savons que leur emploi sera souvent largement surdosé. La plupart des jardins donc ne pourraient pas obtenir le label biologique. Mais peu l'avouent - ni à soi-même ni à quiconque.

• De même en cas de maladie nous nous rendons à la pharmacie : très peu de personnes - pratiquement personne - appliquent le mode bio en ce qui concerne leur soma - le corps humain.

Tant que tout va bien nous pensons aimer la nature, mais au premier couac nous sommes susceptibles de changer d'avis en l'instant !

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les deux pôles créateurs de toute dynamique ou existence : Ciel & Terre / Eau & Feu / Yin & Yang  03/02/2024

• Changer de sexe demandera de consommer des hormones du sexe opposé.
• Quant à la chirurgie esthétique pour sa part, elle implique d'inclure en son corps des substances étrangères.
• Ces deux types de pratiques ne sont donc pas conformes au mode biologique -
• souvent abrégé en "bio".

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Appliquer le mode bio aux humains aussi.    26/02/2021

• Les écolos praticiennes & praticiens c'est-à-dire ruraux, autrement nommés alternatifs fonctionnent envers cette pandémie selon le mode biologique. Pratiquant l'agriculture, le jardinage & l'élevage bio & sachant le pouvoir de cette méthode pour prévenir toutes les maladies, ils & elles appliquent simplement ce mode biologique aux humains, à eux & elles-mêmes. Cela n'est ni théorisé, ni verbalisé : c'est juste un mode de vie global propagé en chacun des moindres actes du quotidien qui inclut plantes, animaux & humains, où la nature n'est plus vue comme extérieure & encore moins ennemie.

On se fait tous & toutes la bise & on ne porte pas le masque hors des bâtiments recevant du public, vivant en grande part en extérieur. La pandémie ne nous concerne pas : c'est une affaire de citadins. On s'immunise en étant contaminés & on se soigne par des plantes & en modifiant & adaptant le régime alimentaire. Aux ruraux habitués à endurer la douleur, la fatigue, les intempéries & à continuer de travailler sous toutes circonstances, la santé & la maladie, la forme et la fatigue ne sont pas deux états distincts mais deux pôles théoriques sur une échelle de sensations, perceptions & capacité d'action.

• La vie spirituelle de haut niveau & le mode de vie rude & sain de ces alternatifs les protègent.
• La nécessité de continuer ce qui fut commencé les pousse.
• La foi les garde de la peur de mourir.

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Appliquer le mode bio ou recyclable à soi-même.    28/04/2023

1. À être trop habile,
2. on en oublie d'être labile :
3. Too much skill kills.

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Soigner les symptômes est de peu d'intérêt : Find the root-cause of a disease.

Ces arbres sont de quelles espèces? Quel âge ont-ils? A quelle distance sont-ils les uns des autres? Quel est l'environnement du jardin? Peux-tu les montrer en photo?
Nous avons une parenté avec les arbres mais aussi des modes de fonctionnement très différents.
Les maladies au sens courant ne sont en réalité que des symptômes. Soigner les symptômes est de peu d'intérêt.  Il ne vaut que de rechercher la cause dont la maladie est un signe.  Ensuite on pourra agir librement sur la cause si cela est juste.

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BG le 19/06/2015 : une sorte de maladie sur deux arbres fruitiers.  J'ai pris des photos pour te les  montrer.  Peux-tu aussi me dire le mieux pour protéger des pucerons ou autres minuscules insectes qui dévorent les feuilles des arbustes ou des rosiers.

• Ne pas croire aux maladies  /  The root-cause of disease.

Ce commentaire ouvre deux sujets. En Agrinature nous ne croyons pas aux pestes & maladies (4) en tant que telles. Elles sont des processus de régulation d'un excès, d'un déséquilibre dans le ratio entre carbone & azote disponibles en un instant précis (C/N) (3). Les arbres fruitiers sont couramment attaqués par le feu bactérien par exemple. Les solutions qu'envisage l'agrinature à ce sujet visent à la prévention surtout :

1. semer ou planter les arbres en mélange varié d'espèces & de variétés sur les lignes pour empêcher la propagation d'un problème (4),
2. rechercher les arbres issus de graines, non greffés, à la génétique originale (2),
3. s'abstenir de tailler afin que les arbres ne gaspillent pas leur énergie à reconstruire leur forme idéale native que les tailles détruisent (1),
4. conserver un couvert EVA de fabacées sur le sol (3)
5. et planter à large écartement afin en particulier de pouvoir cultiver d'autres plantes entre les lignes d'arbres (5).

Les rosiers justement sont issus d'une centaine d'espèces du genre Rosa subdivisé en quatre sous-genres. Cette famille des rosacées regroupe beaucoup des fruitiers des climats tempérés : abricot Prunus  armeniaca,  amande P. dulcis,  cerise P. avium,  coing Cydonia oblonga,  cynorrhodon églantine Rosa canina,  fraise Fragaria,  framboise Rubus idaeus,  mûre Rubus fruticosus agg.,  nèfle Mespilus germanica,  pêche Prunus persica,  plaquebière Rubus chamaemorus,  poire Pyrus communis,  pomme Malus domestica, M.siversii,  prune Prunus domestica, prunelle, aubépine.

Il serait bon de visualiser les rosiers comme nous le faisons des arbres du verger en appliquant les cinq règles énoncées plus haut.  A cet égard nous pouvons :

1. tout d'abord choisir un type ancien proche des roses sauvages, c'est-à-dire frugal en ses besoins & demandant peu de tailles, de préférence non greffé (2).
2. Ensuite planter les arbustes à bonne distance les uns des autres (5).
3. Souvent les rosiers sont plantés trop près de la maison, ce qui n'est pas sauf exceptions la situation qui leur convient à cause des variations brutales en éclairement au cours d'une seule journée en ces points particuliers du jardin (4).
4. Beaucoup de roses modernes demandent un sol très fertile & sont de ce fait fragiles (3).

Lorsque il y a une venue de pucerons ou d'insectes sur une plante dans un jardin naturel, elle ne dure pas car des prédateurs arriveront très vite en leur tour.  La plante que les pucerons utilisent comme hôte de ce fait n'en souffre pas en général.  Les trois règles du jardin naturel qui concernent spécifiquement la régulation (des supposées pestes) sont :

1. le mélange d'espèces et variétés (4),
2. le couvert naturel permanent (5)
3. et le semis d'EVA (3).

Appliquer ces trois règles de base consiste à :

1. couper les adventices au lieu de désherber (5),
2. laisser les espèces nouvelles (animaux & végétaux) s'installer comme correcteurs & régulateurs (4)
3. et s'abstenir de tout produit de synthèse (engrais & traitements) afin de ne détruire aucune espèce (3).

Il faut plusieurs années au moins pour qu'un équilibre détruit soit retrouvé (4). Il faut dix ans au moins pour qu'un sol mort revive (3). Donc en résumé nous ne croyons pas vraiment aux maladies & pestes. Les explication de cette non-croyance peuvent être trouvées dans des articles de ce blog.

1. Les sociétés industrielles produisent des toxiques et de ce fait tendent à la propagande qui consiste à nier leurs effets délétères.  Il est vrai que les toxiques nous tuent lentement en général.
2. Les sociétés pharmaceutiques font business de la lutte contre les agents infectieux et de ce fait tendent à la propagande consistant à exagérer leur prégnance.  Il est vrai que dans des cas précis, il est des maladies infectieuses qui peuvent tuer rapidement un individu ou même provoquer une épidémie & ainsi décimer un groupe entier de population.

En la pratique d'Agrinature, lors de l'occurrence de ce qui est nommé peste ou maladie, nous observons & attendons.  De l'issue du combat en causalité nous apprendrons en vue d'améliorer nos pratiques l'an suivant.  Un agriculteur ou une maraîchère ne peuvent pas toujours se permettre ce luxe : ils agiront donc par des moyens mécaniques ou manuels ou par des luttes dites biologiques.  L'idéal est bien de ne pas agir & ainsi permettre à l'écosystème du jardin (qui inclut ses jardiniers) d'évoluer vers son stade le plus autonome.  Les insectes ont beaucoup de prédateurs naturels.

Alain Baraton ce grand sage suggère de chasser les pucerons avec un fin jet d'eau.

Le second sujet qu'ouvre le commentaire désigne la mode du jardinage depuis l'invention des tondeuses en tous genres.  Normalement toute plante est une ressource (mais le tondeur l'envisage comme un bien à détruire).  Beaucoup de jardins sont trop grands & inutilisés & de ce fait comptent un trop grand espace d'herbe.  Le jardin doit être envisagé comme un lieu de production.  Il est important de refuser d'en devenir le serf.  S'il y a trop d'herbe à couper on peut :

1. établir un potager naturel extensif qui produira plus que de besoin avec peu de travail
2. ou un verger du même type qui commencera à donner dix ans après son installation des fruits inouïs dans le commerce
3. ou une prairie fleurie qui ne sera tondue qu'une fois l'an après les premières gelées à la hauteur de quinze centimètres.

Les trois ne s'excluent pas.  Alors, le jardin deviendra un ami & le lieu de résidence d'espèces en voie de disparition.  Nous parlerons des limaces, des lucioles, des hérissons & des pinsons au prochain article.

1. (1) ni taille ni greffe
2. (2) ARE / non travail du sol
3. (3) EVA / pas d'engrais
4. (4) régulation / ne pas traiter
5. (5) couper / ne pas désherber

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chenille et imago

• La chenille est une boulimique qui ne pense qu'à manger, passe tout son temps à le faire.
• Le papillon est un obsédé sexuel qui ne pense qu'à rencontrer l'âme sœur en vue de propager l'espèce.

Elle & ils sont deux formes du même individu. Il est des personnes qui pourchassent & tuent la première forme, la voyant comme une boulimique obèse dévorant nos plantes fétiches adorées. Les mêmes sont ravis à voir voleter la fleur animée qui se nourrissant de nectar, féconde les plantes tout en cherchant son ou sa partenaire de sexe. La mode moderne nous intime à aimer les maigres sexuellement actifs & haïr les obèses boulimiques qui se meuvent peu.

• Nous adorons l'imago (masculin) actif coloré léger aérien,
• & détestons la larve (féminin) statique qui dévore et grossit.

Likes and dislikes are worth not a minute's consideration.

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